Quand la vie n'est que mensonges

Il y a deux versions à mon histoire. Moi je ne connais que celle que l'on a bien voulu me raconter. La vérité est tout autre. On m'a toujours dis que j'étais née en Angleterre, je n'ai jamais douté que mes parents soient mes vrais parents et pourtant. Mon histoire est en fait tout autre. Je suis née en écosse, dans un manoir froid reflétant tout à fait la personnalité de mes parents biologiques. Je suis en réalité une Hepburn. Une famille de mangemort tristement célèbre pour ses crimes en Europe. Dès ma naissance j'ai été une désolation pour mes parents, ils pensait que j'étais un garçon. Ma mère ne m'a même pas tenue dans ses bras. Dans cette famille on ne gardait que les garçons, ils deviendraient fort, ils prendraient la relève alors que moi j'étais considéré comme étant du sexe faible. Le lendemain j'étais devant un orphelinat de Londres où je suis resté presque un an avant d'être adopté par les Milles. Ils m'ont toujours caché la vérité pour me protéger, pour que je ne me sente pas à l'écart. Ce sont des moldus, ils ne s'attendaient absolument pas à tomber sur quelqu'un comme moi j'en suis sur. Ca a été un véritable choc quand j'ai commencé à faire lévité des objets sans m'en rendre compte. Heureusement je n'ai pas eu le droit à des séances d'exorcisme.. Quelqu'un du monde magique leur avait simplement expliqué la situation et ils l'avaient plutôt bien pris je dois dire.

Ma petite soeur elle, elle a eu du mal à s'y faire. En fait je pense qu'elle a toujours eu peur que je sois trop au centre de l'attention et qu'on ne s'intéresse plus à elle. On a eu une période difficile toutes les deux où on ne s'entendait plus sur rien. Par méchanceté elle me traitait de monstre parfois, elle n'avait peut-être pas tord finalement. J'étais complètement perdue au début, je devais faire semblant d'être normal, sans savoir ce que j'étais vraiment. Grandir dans une famille qui n'y connait rien à la magie s'est compliqué. Je me suis alors lancé dans la lecture de livre sur le sujet, les dévorants les uns après les autres. Ce monde me fasciné tout à coup. La magie. Elle était bien réelle et mieux encore j'en étais doté. D'après les livres que j'avais lu j'étais donc une né moldu, phénomène courant mais apparemment pas très apprécié de certains sorciers dit de sang pur. J'ai continué à me documenter ainsi jusqu'à ce que je puisse intégré Poudlard, ma fabuleuse école de magie. Quand je reçu ma lettre d'admission j'étais aux anges. Mes parents avaient peur eux mais savaient que s'était ce qu'il y avait de mieux pour moi. L'arrivée à Poudlard a été magique, j'ai intégré ma maison dont je suis fière aujourd'hui de porter les couleurs. Au début je me suis intégré sans problème jusqu'à ce que mon côté noir ne prenne le dessus.

J'étais en deuxième année dans cela s'est produit. Un de mes amis se faisait toujours embêté par la même bande d'abrutis. Des serpentards se croyant supérieurs. Un jour je les ai encore surpris entrain de les martyrisé et j'en suis devenue folle de rage. Je ne me rappelle même pas de ce qui s'est passé pendant la crise. Je me souviens que des battements de mon coeur qui battait à la chamade dans ma poitrine, de la baguette de j'avais dans ma main et le sang que j'avais sur celles-ci. Les deux garçons étaient à terre se tordant de douleur. Je me souviens du regard que les gens avaient portés sur moi ce jour là. Depuis ce ne fut plus comme avant. Je me suis sentis jugé, même par mes propres amis, ils avaient comme peur que je pète les plombs. Je me suis isolé un peu plus. J'ai passé une année entière quasiment seule. Mes professeurs me poussèrent à renouer avec les autres, ils m'expliquèrent que le renfermement ne m'aiderait pas bien au contraire. D'après eux s'était un accident passager, une perte de contrôle tout simplement. Le reste de ma scolarité à été plus tranquille, jusqu'à il y a quelques mois. J'ai eu un autre excès de colère. j'avais passé une journée très difficile, je m'étais isolé pour décompressé mais un mec de ma maison m'avait suivit. Il était gentil et j'aurais trouvé sa touchant d'habitude qu'il vienne me voir mais ce jour là ça ne s'est pas passé comme ça. Je me suis montré mauvaise envers lui, le pauvre il ne cherchait qu'à me connaitre d'avantage. Il avait finit par dire que les autres avaient peut-être raison finalement, que j'étais peut-être juste folle. Je l'ai poussé assez violemment et sa tête à heurté le sol, lui faisant perdre conscience. Après plusieurs heures de soins à l’hôpital il était finalement revenu à lui. J'avais eu de la chance mais cela avait failli se finir d'une autre manière. Je ne comprend pas ce qui se passe chez moi, j'ai l'impression qu'une chose mauvaise essaie de remonter à la surface parfois. Je commence à croire les gens autour de moi, je suis peut-être folle.